Non, mes brouillons ne sont pas à vendre.
Mouih, j'ai envie, d'écrire ici. Mais je ne sais pas, je ne pas quoi penser. J'évite de trop penser, je l'ai déjà dit. Dès que j'allume l'ordinateur, la vie me semble difficile. Parce que quand j'allume l'ordinateur, ça veut dire que je vais aller sur la page d'accueil de Canalblog. Que je vais devoir écrire. Devoir, pas dans le sens que ça me casse les pieds. Au contraire, j'aime ressentir cette volupté, lorsque je poste enfin ce sur quoi j'ai passé plus ou moins de temps. Non, en ce moment, écrire, ça veut dire réfléchir. Sur moi, moi, sur les autres. Et réfléchir, penser à moi et aux autres, en ce moment, j'aime pas. J'aime pas parce que je ne sais plus où je vais, je ne reconnais plus mes surfaces. Les leurs me sont trop étrangères. Ils me sont trop étrangers. Leur monde est trop compliqué. Si tout était simple comme dans mes scénarii, ça serait bonheur all around the world, everywhere. Mais ça peut pas être simple, c'est trop facile (oui, je sais.). Alors j'ai trouvé la solution, j'allume plus l'ordinateur.
Mais je n'ai pas pu résister. Et puis, les choses à dire s'accumulent.
Une fête, surprise. Pour une fille qui commence à vraiment compter. Super, la fête, la fille aussi. Heureusement qu'elle est là, parfois.
Elles, en Italie, revenues et hautaines. Je les hais. Je m'en fichais qu'elles partent sans moi, c'est bizarre, je m'en fichais de passer la semaine toute seule. Surtout que ça a été une semaine sympa. Mais elles reviennent, prétentieuses et méprisantes, et surtout, surtout, italiennes, même au bout d'une semaine. par contre, elles font toujours autant de fautes de français. Je suis mauvaise langue.
Stage à Ouest-France. Intéréssant. Très. Un peu de perte de temps, parfois, mais tant pis.
Rencontre avec Jack Lang, décevant, le oui ne risque pas de progresser s'il continue à accentuer les divergences politiques entre militants pour la même cause.
Des luis. Trois. Le premier que je dessine depuis six mois parce que pas vu septembre. Le second que j'observe, intriguée. Le troisième que je meurs d'envie de consoler. Le troisième est pour l'instant le seul qui ne me déçoive pas. Mais je me tais ou je vais me porter la poisse. Et puis comment est-ce que je peux juger sur si peu de choses?
En réalité je les dessine tous, de toutes façon je dessine tout et tout le monde. Rien n'est jamais aussi beau que lorsque je dessine. Je sais que c'est prétentieux, mais c'est comme ça. Le problème quand je dessine, c'est que tout s'enfuie.
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