Rape me...
Poésie, sur l'heure de midi. Ils sont calmes, c'en est étonnant. Ils sont calmes, il est timide. Ils sont beaux, eux. Lui aussi. Lui surtout.
Un peu de violence, un peu de brutalité, que diable, elle voudrait tout changer, tout de suite, qu'elle se précipite, qu'il se précipite, oui surtout lui. Des mots des regards, qui en plus ne veulent rien dire, un mal-être et une tension palpable, mais peut-être seulement de ton côté ma poule, peut-être que de ta part. Et cette tension, s'il la sent mais ne la partage pas, qu'est ce qu'il doit se poser des questions, ma poule, qu'est-ce qu'il doit se marrer. Alors ce regard et cette parole, oublie, ou prend les autrement, mais arrête tes scénarii, arrête tes scénarii. Et puis arrête d'espérer, aussi, parce que rien ne viendra, et non, tais-toi, ne te dis pas que si peut-être. Ces mots ce regard qui ne veulent rien dire. Qui ne veulent rien dire tu entends? Ils ne veulent rien dire!
Concentre toi un peu, merde! C'est quand même grave, de devoir se forcer à rester au lycée une heure de plus parce que tu sais pertinement que si tu rentres, tu ficheras rien. Et là, tu fais quoi, là? Tu tapes des mots moches, tout juste bons à sortir la colère que tu as contre toi-même. C'est déjà ça, remarque.
Tiens, elle change de personne, maintenant c'est tu. C'est selon, voyez vous, c'est selon ses humeurs. Elle est capricieuse.