Arsène Lupin par Jean-Paul Salomé.

J'ai été over déçue. Faut dire qu'il y a eu un bon bazar médiatique autour d'Arsène. Je dois avouer que sans Romain Duris ("érotiquement insoutenable"), le film m'aurait totalement déplu. Oui, à part une histoire quasi-inexistante et emmelée (pas facile de rassembler toute les jolies histoire d'Arsène Lupin dans un seul film, hein!), à part des scènes sanguinolentes juste parce qu'on a commandé trop de capsules de Mercurochrome et qu'il faut bien en faire quelque chose, de ces capsules, à part une histoire qui s'emmèle encore et toujours plus au fil des minutes (plutôt longues, les minutes.), et à part un irréalisme qui dans la littérature ne me dérange pas vraiment, mais au cinéma ... Oui, il existe vraiment des gens qui, à cause de la guerre, on la moitié de la tête arrachée avec le cerveau qui dégouline par ce même endroit, et même que ça fait des bulles et des ploc', et ces gens vivent encore, même avec une moitié de cerveau qui bulle. A part tout ça, donc, Arsène Lupin n'est pas si mal.

Non mais vraiment.

Avec Romain Duris, Kristin Scott Thomas, Marie Bunel, Francoise Lépine, Guillaume Huet...

Arsène Lupin est un voleur insouciant, détroussant l'aristocratie parisienne grâce à son charme redoutable. Sa rencontre avec une ensorcelante aventurière, la comtesse de Cagliostro, va transformer le pickpocket débutant en voleur de haut vol. Lancé sur la piste du trésor perdu des rois de France, que convoite une obscure confrérie royaliste, le jeune virtuose multiplie les coups d'éclat : attaque d'un train lancé à pleine allure, course-poursuite dans les catacombes parisiennes, vol spectaculaire à la cathédrale de Rouen... Mais sa quête va être perturbée par sa passion aveugle pour la vénéneuse comtesse...