Rastas Bigoud samedi prochain, avec Poux, ça va
Rastas Bigoud samedi prochain, avec Poux, ça va être croment chouette.
Ji-moins-deux avant mon anniv', yipee.
Clem', pourquoi ce changement de style d'écriture?
J'adore ce putain de lycée. Je l'adore. Je passerai à côté de tellement de choses si je n'y allais pas. J'espère que je serais aussi intéréssante que mes profs quand je serais instit'. D'ailleurs, j'adore les gamins, mais je reconnais que du point de vue de l'intéret professionnel, prof de lycée c'est incomparablement plus intéréssant. Vais-je changer d'avis et viser plus haut? Déjà que je ne suis pas sûre d'avoir un jour un niveau d'instit', si je m'attaque au professorat lycéen, chus pas arrivée.
Je lis Au Bonheur des Dames, de Zola. J'aime Zola. C'est mon Raimbaud (ma poésie), mon Molière (mon théâtre) du roman, quand on parle d'auteur célèbre et décédé. J'ai aussi mon Agatha Christie, mon Evelyne-Brisou Pellen au roman, ... mais elles, on ne les exemplifient pas. On devrait. J'admire la qualité d'un Clan des Otori et d'un Harry Potter, mais les styles d'écriture de Lian Hearn et J.K. Rowling n'ont rien de particulier. Je glorifie l'histoire, l'imagination, l'oeuvre, mais pas l'écriture. Quoi que.
Ca ne s'arrange pas vraiment avec biiiip. Je ne ressens rien que de l'impatience. Mais que diable suis-je allée faire dans cette galère?
Je me hais. Je sais, ça fait partie de l'adolescence, de se haïr, de se chercher, de n'avoir pas (ou trop, ce qui n'est souvent qu'apparence, et cache bien des fois un pas) confiance en soi. Je n'ai pas confiance en moi. Je me rassure comme je peux. Je voudrais qu'on voit que je suis là, je voudrais qu'on me foute la paix, je veux me sentir utile (c'est fait, ce midi, j'y ai pris un plaisir égoïste, à cette explication de maths.) je veux avoir de quoi me plaindre, je veux qu'on me réconforte, je ne veux pas de sale pitié, je veux paraître fragile, je veux sembler forte, je veux être plus qu'insaisissable, comme de l'eau qui coule, je veux être mystérieuse, je veux avoir mon monde, avoir les outils pour le construire, qu'il soit concret, qu'il soit abstrait, qu'il vive tout seul parceque si je dois tout faire moi même ce n'est pas drôle, je veux pouvoir me plaidre de la pluie, la glorifier, de même pour le soleil car on les aura programmé, et ce ne serait pas moi qui déciderai de tout, parceque ce n'est pas drôle, non ce n'est pas drôle, il faut des imprévus, je voudrais n'en n'ouvrir la porte à personne, j'ai bien dit personne, parcequ'on n'est jamais objectif, on est jamais objectif, je veux je veux je veux, je ne sais pas ce que je veux, parceque tout ce que je veux est innaccessible, et je ne sais même pas ce que je ne veux pas. Je sais que je ne suis rien moins qu'une qui fait partie des autres, une toute petite femelle moutone, qui se prend pour chais pas quoi, mais qui n'est pas grand chose.
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