Bon, ça y est, je suis de retour. J'ai enfin re

Bon, ça y est, je suis de retour. J'ai enfin re la fée ADSL, tant mieux.

Pour les choses concrètes, j'ai enfin vu Bowling For Columbine, que j'ai aimé et qui m'a stupéfiée et horrifiée, et j'ai en projet d'aller voir Farenheit 9/11. 'Oilà.

Tout ça pour vous dire que ça ne va pas, pas du tout. Je m'ennuie. Je ne fais rien de mes journées, mais vraiment rien. C'est désolant. Ca me désole, d'ailleurs. Mes "potes" ne m'appellent pas, et même n'en ont rien à foutre de me voir ou pas. Donc en gros, ce ne sont pas mes potes.

Hier j'ai craqué. Peut-être que c'était un peu aussi à cause des élastiques, que m'a refilé l'ortho hier matin, parce que ça fait vraiment mal, ça donne la nuque raide, la mâchoire rouillée et mal aux oreilles. Bref, peut-être que c'était un peu à cause des élastiques, mais pas que. Parce que j'en ai eu vraiment marre, de ne pas recevoir de textos, ni d'appels. Même ma mère n'est pas venue me souhaiter bonne nuit hier soir. Alors je me suis à pleurer, allongée sur mon lit dans une position tragico-dramatique. Ca soulage un peu. Mais je suis toujours morne et grise. Je ne souris plus. Je ne sais même pas si je sais encore le faire.

J'ai mal dormi. Enfin, je dors mal, depuis des nuits. Je reste éveillée tard, révassant, inactive, insomniaque. Et quand je trouve enfin le sommeil, c'est pour plonger dans des rêves sordides (le petit frère de C. se coinçant les doigts dans la porte). Un sommeil entre-coupé de longues minutes éveillées.

Je n'ai passé qu' un mois de mes vacances. Putain, ça va être long. Il me reste un mois et demi. Qu'est ce que je vais bien pouvoir foutre, pendant un mois et demi. J'ai déjà acheté mon agenda, puisque comme chaque année je prends le moins cher et le décore moi-même, ça va m'occuper. Et puis, j'ai hâte à la rentrée, parce que la première scientifique sera forcément intéréssante (espoir auquel on se raccroche), et parce que je vais devoir bosser, pour réussir. Alors ça m'occupera.

Et puis, je suis une sale égoïste. Parce que la grande famille T (des cousins/cousines qui viennent pendant les vacances dans la maison de leurs grands-parents, dans mon quartier, ça fait du monde croyez-moi.) vont bientôt arriver. Il y a quelques mois, que dis-je, quelques semaines, ça me faisait clairement chier de les revoir, à part deux ou trois. Maintenant, je les attends avec impatience, qu'ils viennent me sauver des griffes de ma solitude. Je me dégoûte. J'ai hâte, quand j'étais petite, on s'amusait comme des dingue. On faisait des cabanes, des pièces de théatre, des chorégraphies sur Britney Spears, on faisait du body dans les vagues à la plage, ou des chorégraphies sous-marines, avec nos masques que l'on ne quittait plus. Maintenant, notre insouciance est passée, l'aînée a eu son bac cette année, et nous fêterons ses 18 ans le 8 août. Nous avons tous changé, eux tous ensemble, à Paris, et moi de mon côté. Nous n'avons pas de point commun, ni les mêmes goûts, ni la même mentalité, ni la même vision des choses, mais je suis certaine que l'on retombera en enfance cet été. J'espère. J'ai été bête de souhaiter ne pas les avoir dans les pattes, car ils font partie de quelques très bons souvenirs, et je suis sûre que nous somme encore capables de nous amuser, comme avant. Nostalgie.

C'est tout ce qui me reste, la nostalgie.